La responsabilité des jeunes congolais devient de plus en plus lourde devant leur destin et l’histoire ; après avoir tenu bon tout au long du parcours, en surmontant les différents obstacles qui jonchent le processus du développement et les garanties de la maturité. Cependant, de nombreux jeunes congolais font face à la pauvreté et aux difficultés multiformes.

Ils s'interrogent sur les véritables acquis de l'indépendance face à leur avenir. Chômage, aliénation culturelle, délinquance juvénile, analphabétisme sont les quelques maux qui affectent nombre des jeunes congolais. Ces jeunes expriment l’absence de moyens efficaces pour pouvoir donner leur avis et regrettent le paternalisme condescendant des adultes.

L’argument « du poids de l’expérience » est souvent mobilisé pour discréditer les revendications des jeunes. Cette discrimination envers les jeunes est d’autant plus injuste qu’elle ne correspond pas au concept du développement humain, droits de l’homme (HRBA) et dans leur réalité vécue. Le fondateur, âgé de 13 ans, a remarqué, malgré ses efforts d'activiste de la jeunesse, que les droits de participation (démocratie participative) et surtout droit à la sécurité sociale fondées à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels reconnus par la déclaration universelle des droits de l'homme, qui affirme ce sont des droits fondamentaux du citoyen et que les jeunes sont des citoyens.

Cette revendication a suscité de nombreuses oppositions, sans doute parce que certains mettent en doute l'expérience des jeunes et mettent en doute leur place dans la société, la famille, les institutions, et les principes organisateurs de la relation éducative et gouvernance du pays. Certains ont tendance à ne pas croire que les jeunes puissent exercer des droits de manière autonome et donner leur opinion sur tout ce qui lui concerne et la gouvernance du pays. Etant le prototype et victime du système, à l'âge de 18 ans, il réunit un groupe de 11 jeunes dimanche 12 novembre 2006 à l'avenue de Motangi 81A, commune de Masina, à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, et ensemble décidant de créer une association dénommée « Organisation des Jeunes pour le Monde d'Avenir, « O.J.M.A » en acronyme, pour une solution à beaucoup d’éclosions sur le plan du développement de la jeunesse. Elle nous sert d’exemple à l’accompagnement des jeunes filles et garçons dans différents domaines. Elle est mise en action pour :

L’OJMA veut instaurer une jeunesse active qui offrira à la nation l’opportunité d’améliorer sa condition de vie.

Cette jeunesse défend les valeurs d’humanisme que ses membres s’engagent obligatoirement à respecter et promouvoir pour affirmer l’identité de la jeunesse en général, et congolaise en particulier.

Ces valeurs sont traduites en devise qui est : DISCIPLINE- CONSCIENCE-TRAVAIL avec une idée forte traduite en slogan : « jeunesse unie, pure et puissante pour le monde d’aujourd’hui et de demain ! ».